Augmentation du plafond de la Sécurité sociale au 1er janvier 2026 : ce qui change pour les cotisations

Le bulletin officiel de la Sécurité sociale (Boss) a annoncé une revalorisation du plafond de la Sécurité sociale (PSS) pour l'année à venir. Au 1er janvier 2026, le PSS augmentera de 2 %, une hausse qui fait suite à celle de 1,6 % déjà appliquée en 2025.

Cette augmentation est calculée en fonction de l'évolution du salaire moyen par tête, conformément aux dispositions de l'article D. 242-17 du Code de la Sécurité sociale. Un arrêté officiel est attendu avant la fin de l'année 2025 pour confirmer les montants.

L'impact concret du PSS sur les cotisations (et les droits sociaux)

Le Plafond de la Sécurité sociale représente le montant maximal de rémunération ou de gain à prendre en compte pour le calcul de certaines cotisations sociales. Son augmentation aura des répercussions directes sur la fiche de paie de nombreux salariés, notamment ceux dont le salaire brut dépasse le plafond mensuel de 4005 €.

Le PSS impacte principalement :

• les cotisations de retraite ;

• les prévoyance et complémentaires ;

• les fonds national d'aide au logement (FNAL) ;

Au-delà des cotisations, le PSS sert de référence pour plafonner divers droits et avantages :

• Indemnités journalières de Sécurité sociale (IJSS) : le PSS détermine le montant maximal du salaire de référence pris en compte pour le calcul des IJSS versées en cas d'arrêt maladie, de maternité ou d'accident du travail.

• Gratification minimale des stagiaires : le montant minimal obligatoire de la gratification horaire est indexé sur 15 % du plafond horaire de la Sécurité sociale, qui sera porté à 30 € au 1er janvier 2026.

• Seuils d'exonération fiscale et sociale : de nombreux avantages (indemnités de rupture, régimes de retraite supplémentaire) sont soumis à des limites d'exonération qui sont fixées en multiples du PSS annuel.